BARBARA
SARREAU

BARBARA SARREAU – CURRICULUM VITAE


Repères chorégraphiques

Après des études au Conservatoire de région de Paris, j’obtient une médaille en 1980, l’année suivante je décroche un prix au concours International d’Arcachon en danse contemporaine qui me ferra rentrer dans la compagnie contemporaine de Bruxelles. Après un an d'initiation, je prends le train, je dors dans la gare de Wuppertal et arrive au petit matin dans ce lieu magique. Nous sommes environ deux cent filles chacune avec notre dossard devant cette femme immanente. Elle se lèvera une fois pendant ces deux jours pour poser juste sa main sur mon front, en m’indiquant certainement que le drama n’est pas nécessaire que ma danse se suffisait à elle même. Je reste dans les cinq dernières candidates, ils nous demandent de revenir pour une autre session de dix jours. Dû à une éduction non préparée, l’impossibilité de rester financièrement et la contrainte de mon anglais, fait que je n’ai pu finaliser l’audition. Toutes ces années, je resterais très fidèle spectatrice et prendra régulièrement lors des passages de la compagnie Pina Bausch, au Théâtre de la Ville, les classes. Cela me donne la force, je rentre à Paris. J’expérimente dix ans du monde de la nuit, revues, télés, publicités, comédie musicale de Pierre Tchernia, transformistes, opéras, puis j’obtiens un contrat de six moi au Japon. Aux travers de ces divers voyages, j’auditionne en 1990, au Centre Chorégraphique National de Créteil où je rejoins la compagnie Maguy Marin pour être l’interprète de May B, Cortex, Watterzooï et Ram Dam...

En 1995, la rencontre avec Karine Waehner va me permettre, de mettre en route l’altérité de mon regard, et plus tard, j’y pose une plus grande clairvoyance sur les fondamentaux qui constituent la danse contemporaine et l’aspect dé formatif. Engagée en 1996, au Centre Chorégraphique National d’Aix-en-Provence, je danse pour le Ballet Angelin Preljocaj dans Parade, Noces, Le spectre de la rose, Roméo et Juliette, le Petit Essai et Paysage après la bataille.

De ma grande expérience d’interprète et de mes premières expériences chorégraphique, en 1995 [Cercle , quintette, course frénétique pendant 26 minutes., carte blanche dans la Compagnie Maguy Marin à Créteil et en 1996 Sounna no onna,, solo[s danseuse et contrebassiste Affluents - Compagnie d’Angelin Preljocaj à Aix-en-Provence,] j’ai trouvé alors un sens clair et un rebond nécessaire de fonder ma compagnie SB03 en 1998, collaborer ainsi administrativement et artistiquement, en développant un regard exploratif.

En 2000, Lagune, œuvre pour deux danseurs, un musicien, une comédienne et trois boules de pétanque, d’après les cahiers de Nijinski, avec le compositeur Nicolas Losson, une première étape de travail, avec les moyens du bort. Nous étions à Musicatreize, lieu musical, dont le planché n’était pas fait pour la corporalité du danseur, mais a fait naître une matière corporelle délicate qui permettait d’introduire le rouage des boulles de pétanques pour en saisir l’abondance de l’acier et poser le silence épais des corps. La conquête était aussi de mettre en place les lieux sonores du texte dans les corps des quatre personnes qui éprouvaient la sonorité des mots. Cette œuvre a permise au quatuor d’obtenir le 1er prix du jury, au concours International chorégraphique de Pontoise.

Pendant quinze ans d’existence, je me suis nourri de ces équipes qui affirmaient et confrontaient mes outils, de vie et de chorégraphie. Garder, effacer, nous reprenions avec convictions, comprendre que cette pensée chorégraphique, nous permet de communiquer avec l’extérieur et ainsi prolonge, délie, irrigue par nos corps et vécus par nous-mêmes. Il y a eu pleines d’expériences aussi fortes les unes que les autres, avec le défi de se donner la force de le faire.

En 2003, je suis partie pour la première fois en Afrique, au Mali, fabriquer un pont imaginaire entre Marseille et Bamako. Ma recherche était, comment aurai-je été si la danse ne m’avait pas été mon socle d’états de conscience en sensations et si le chemin emprunté avait été différent. Je me suis mise à travailler seule sur la notion de réflexes archaïque, le réflexe primitive et automatiques, comme un bébé naissant qui a très peu d’habiletés et qui dépend de son environnement. Ces Etudes en marchant m’ont été d’une grande générosité à moi même pour en trouver de la matière, avec les imprévus, les contraintes incroyables du corps, et les différents lieux. Des inventions de marches en arrières, la chaleur, la durée, la lenteur, les yeux fermés, les espaces ouverts ou clos m’ont été d’une expérience incalculable. Je remettais en débat avec danseurs, acteurs, plasticiens et musiciens aux fils de mes marches à Bamako, aussi à mes retours en France avec les interprètes de Verticale de Chair. En 2004, le plateau. La scénographie ; un mur en diagonale de 3 mètres sur 9, au fond, des cartons beiges jonchant le sol, avec un micro verticale suspendu pour capter la sonorité de l’errance. Cette œuvre est pour huit personnes ; le groupe Astrïd, concert en directe et quatre danseurs. La fabrication n’est que des marches en solitude, visitant le territoire spatial. Seule la poésie de l’image demeure au travers du texte des corps et des couleurs sonore, qui empreinte une résonance pour que le spectateur puisse voyager. Théâtre du Merlan - Scène Nationale de Marseille.

Je comprends aujourd’hui, que la communication et le financement n’étaient pas forcement mon point fort, aussi avec certains déboires consécutifs des administrateurs. Mais de mes croyances, je passais plus de temps à aborder la qualité du propos que de communiquer les avancés des œuvres. Aux fils des années mes entêtements renforçaient le travail et s’affinait, alors que les institutions questionnaient la lisibilité de la compagnie, en reconnaissant la valeur et la qualité qui était offerte.

En 2005, une année charnière. Il y a eu un épuisement en moi, je ne perçois plus ma place au plus près de la réalité d’une structure d’une compagnie. Je me trouve dans un magasin aux puces de Marseille les samedis dimanches, et là, je comprends que ma raison première est bien orienter sur l’acte de danser. Alors je propose OPUS, dans ce grand hall des antiquaires, une occupation d’un an dans un des magasins de 3 mètres sur 4, ce lieu privé et mes partenaires institutionnels sans l’apport d’un théâtre. Un vrai défit, OPUS, 12 objets chorégraphiques et 12 expositions, les solutions étaient là. Etonnamment, dans ce cadre j’étais à la bonne place, je pouvais offrir dans cet espace de 12 m2, l’usure du temps, on sais que la durée s’inscrit toujours dans le temps, cet espace chorégraphique proposait dans ce tohu-wa-bohu de meubles et d’objets, ou je révélais au passant naturel, de découvrir des objets chorégraphiques au hasard de son passage. L’occupation des corps était pour moi de questionner le vieillissement, l’objet et le sujet dans ce lieu insolite. Que d’explorations étaient à ma porter de mains. La coexistence entre les brocanteurs, et OPUS aux fils du temps s’harmonisait, mais le frottement était toujours sensible autour du territoire. Le vide leurs était inconcevable, alors qu’ils remplissaient leurs magasins d’objets pour vendre, je vidais pour exposer. La découverte était de ces échanges, cela modifiaient leurs regards, et de ces objets chorégraphiques, mon regard devenait spectateur, et l’accueille de la rencontre provoquait par l’inattendu, l’incident.

En mars 2012, je suis à cinq cent mètres du coup d’état de Bamako, la mort est tragique autour de moi, j’y reste trois mois avec la force pour l’autre d’y travailler sans changements à moi-même, puis je pars à Ndjamena pour une invitation à l’institut française du Tchad avec toute la dangerosité du voyage et reviens en septembre pour finaliser un mois d’atelier au festival Dense Bamako Danse qui de ces grandes perturbations entrainera mon premier paludisme. Un paludisme neurologique qui me conduit en réanimation. Les événements s’en nourrissent pour ce qui va advenir, je décide de dissoudre en 2013 SB03, pour me consacrer pleinement à la création. En ouvrant des possibles de collaborations sans le cadre d’une compagnie. J’ai appris ces années à jouer avec l’instant que nous vivons, pour découvrir notre champ intérieur et en fabriquer une matière. Mais est-ce une hérésie ? Non, l’invention n‘est que réponse, je consacre depuis cinq ans des aventures renouvelées de ce champ artistique et poétique, avec de plus en plus, le non aveuglement de notre place politique.



Dialogues avec mes maîtres

D’ou je viens ; tous ces voyages de recherches chorégraphiques, qui m’ont avérés que l’enrichissement étaient expérience. Après la mort de Karine Waehner, goûter à une si grande richesse de conscience, je me suis senti orpheline, et sa mort m’a appris à repartir, je ne pouvais que continuer à chercher cette qualité en moi qui m’avait été offerte. Je rencontre à différents ateliers et stages avec Dominique Dupuy, Françoise Dupuy qui ont fait parti de ce voyage que je rejoins dans la rigueur d’analyse du travail spatial, socle incontournable de la composition. Je rencontre Susan Buirge, pour un stage de trois semaines d’improvisation composition avec le musicien Pascal Contet, à Metz. Je prends un train pour rejoindre le groupe, en lisant le livre de Susan, de L’ouest à l’est, alors que je venais de poser ce projet en Afrique du Nord au Sud. Cette rencontre a été un grand contre point, de toutes les choses que j’avais apprise auparavant. Entre 2004 et 2006, je m’inscris autour d’une recherche sur le chœur antique avec huit chorégraphes Français et Grecques à la Fondation de Royaumont où l’invitée régulière est Laurence Louppe. Consciente de me situer, à travers ces points de convergence, dans la filiation de la danse allemande et américaine, j’intègre à mon cheminement personnel des notions plus systématiquement explorées par le théâtre.



Expériences pédagogiques

Depuis 1992, de ma prospection et d’approfondissements d’interprète, je propose des stages dans les tournées internationaux et européennes des compagnies que je coopère, j’établis ainsi des collaborations avec des praticiens de méthodes holistiques : Pilates, Ehrenfried, Feldenkrais, Gyrotonic, et les manipulations de Min Tanaka, transmise par Christine Quoiraud

En 1997, je passe le diplôme d’état en danse contemporaine, cela soulève en moi, un parallèle de mettre en place des projets autres que la scène. Des espaces créatifs qui convoquent la question du modèle d’apprentissage avec des non praticiens de la danse contemporaine et des danseurs en devenir. Cela me fait entendre le partage de ces espaces, et l’éclairage de ma structure de pensée. Ainsi comprendre, la manière de conscientiser mon regard analytique, intuitif, devant un groupe.

En 1997, j’initie du développement pédagogique du Ballet Preljocaj, et j’ouvre la classe de danse contemporaine au Conservatoire d’Aix-en-Provence. Je développe des actions créatives dans une maternelle éducation alternative de la méthode Freinet, aussi d’autres maternelles, collèges, lycées, Facs, et puis plus spécifiquement introduit des actions dans le centre pour enfants psychotiques et autistes de Rousset. Je mène un projet chorégraphique pendant deux ans, à la maison d'arrêt de Luynes.

Rebond en 1999, j'affectionne une première résidence de deux ans, au 3bisF lieu d’Art contemporain, théâtre au cœur de l’hôpital psychiatrique d’Aix-en Provence. Ce contrat pose un atelier toutes les semaines dans l’enceinte du lieu, avec des patients et non patients. Ma curiosité déborde de réflexions, dans ce contexte, j’aborde au plus vaste ces questions de la limite du corps, l’organique sous l’emprise des médicaments, j’affine autour de ces groupes la question de ces luttes que nous engageons chaque instant de notre vie pour résister à l’attraction terrestre, il ne nous est perceptible que dans l’abandon conscient de notre corps. Vivre notre espace intime avec les lois familiales de nos histoires. Les mêmes jours, l’élévation de la barrière, me conduit à l’école du ballet National de Marseille pour introduire des cours-ateliers de composition chorégraphique et d’interprétation avec des danseurs de 8 à 21 ans. Là, nous atteignons un corps collectif de suspensions de nos attentes.

Dans tous ces lieux de résidences et tous les projets créatifs, j’ai proposé une revisite de nos habitus. Comment les cinq sens et surtout le touché se déplacent au bord des choses sans fixer ; marcher fait ressentir une cadence humaine, et les yeux se déplacent avec les paysages qui viennent à soi. Dans toutes ces multiples projets et parfois de mon amnésie, je me souviens que dans toutes ces résidences, 3bisF, Festival d’Uzes, Théâtre du Merlan, Marseille Objectif Danse, DanseM,, Théâtre des Bernardines, Théâtre de la Minoterie, Théâtre du Gymnase, Université Théâtrale et Faculté des sciences du Sport de Luminy, Théâtre de Vitez Aix-en-Provence, Scène Nationale de Basse Terre, Guadeloupe, Instituts Français de Bamako Mali et Instituts Français de Ndjamena – Tchad, Beaux Art de Bamako, et bien d’autres .,. Toutes ces inventions ou le corps de l’autre fait réponse pour soi, nous ne sommes que notre meilleur professeur que si nous reconnaissons la valeur qui est posée. je travaille sur la sensation, et l’espace musicale, les espaces dehors, dedans, sur le plateau – permettre ainsi à l’ensemble de l’équipe de SB03 de pouvoir débattre des enjeux du projet avec les lieux et les gens qui nous accompagnent. Parfois, je suis invitée et propose dans la classe de Jean-Pierre Raffaelli, Conservatoire d’art dramatique de Marseille, de révéler la question de l’immanence dans l’acte Théâtrale. Je suis invitée en 2017, 2018 pour quelques ateliers à l’Université Aix-Marseille, dans une classe de licence science humaine, ou je mène une recherche autour de la Gravité corps espace…



Œuvre chorégraphique

2017
- Ciné-Fabrique de Lyon - collaborations dans le rôle principale, réalisation de César Simonot – quatre personnages dans un « rave party », visitant le naufrage de ces périples.
- The bird’s delirium does not interest the trees - une première collaboration avec Iris Dittler plasticienne, objet filmique après une résidence à 3bisF, Aix en Provence, qui abouti à un travail performatif dans le cadre d’une résidence à D.ID dance-identity à Pinkafeld, Autriche
- HAFA - composition chorographique sur le sujet de migration pour le film du plasticien Malik Nejmi, - résidence à Camargo Fondation, La Ciotat, production G.R.E.C. Paris
- Puzzling Questions – enregistrement vidéographique d’une construction chorégraphique autour de dessins de Jean-Martin Charcot collaboration avec Berdaguer & Péjus, présenté à Galeries Papillon Paris 3e, du 14 octobre au 25 novembre
- Manipulations – commande pour alimenter la conférence « Vingt ans d’évaluation économique des impacts sanitaires de la pollution de l’air en France » de Olivier Chanel « Développement durable », séminaire interdisciplinaire art-science coordonné par Juliette Rouchier IMéRA, Aix-Marseille Université

2015
- HAPPENING - co-auteur Attila Rath Geber, Galerie du Tableau, Marseille
- MARCHE sur la plage des prophètes Marseille - Objet chorégraphique, marche dans le silence des espaces du réels _ 3 jours 3 heures 3 actes

2014
- La Chambre 31 – installation performative – Trois jours d’occupation, à l’Hôtel Burrhus, Vaison-la-Romaine, avec le co-auteur Attila Rath Geber, sculpteur plasticien. L’enjeu était dans un temps réduit d’installation, de confronter la fonctionnalité de cette chambre, avec un changement spatial, mais de toujours maintenir son activité. Alors que ces lieux sont intenses horizontalement, nous avions bloqué la fenêtre en démontant tous les objets qui constituaient la chambre afin de donner ensemble avec nos objets emportés - dont un vieux sommier à ressorts, un paysage plus complexe, ou la situation est confondu entre la fonction d’une chambre d’hôtel, d’une installation et une scénographie d’une performance. Mon corps sous un tas de draps blanc, l’espace sonore crée par mes gestes amplifiés par les micros, des œuvres d’art préexistantes et intégré, chaque éléments obtenu une autre dimension dans ce contextualité, une autre fonction dans la non-fonctionnalité. Trois jours d’observation avec les sensations cellulaires, ne pouvant voir les spectateurs sous le poids du magma. J’étais consciente de ces présences, entrant, ils ont fait parti de cette matière et dans ce temps incalculable ils s’accumulaient un doute.
- ARTEFACT – Objet chorégraphique, solo sur l’œuvre de Morton Feldman – For Bunita Marcus / premier temps de résidence à Aubagne – une mise en abîme du spectacle vivant avec la relation scénique induise par la durée dans l’obscurité du spectateur et d’un corps musical.
- Point A au point B « le regard du spectateur au travers de l’œuvre d’un artiste », une marche poétique d’un groupe-spectateur au travers d’un carnet de route posant les frontières du groupe. Point A/ Corbusier, au point B/ l’atelier du sculpteur Attila Rath Geber. Cette marche est une partition des interstices du réel avec la conscience du temps.

2013
- MARCHE en arrière, objet chorégraphique de trois heures sur l’ancien Pont de Bamako – Mali
- Perception du sensible, ateliers avec 14 danseurs, pendant trois semaines et accompagner leurs travaux personnels – Festival Danse Bamako Danse septembre – Bamako
- Marche Pastré, un parcours sonore de six heures pour trois danseurs et une partition autour de Dedans de l’auteur Charles Pennequin – avec Bertrand Lombard, Frederico Strachan, Sarah Veillon costumière et moi-même - GMEM – Marseille
- Invitation à l’Institut Français du Tchad : Solo Autoportrait(s sur une composition de Jean-François Laporte. Perception du Sensible, un mois d’atelier pour extérieurs et intérieurs, avec restitution du groupe constituer de 24 danseurs, acteurs et musiciens – N’Djamena
- 1er à Gauche, objet chorégraphique de trois heures à l’inauguration de la Galerie St Laurent, avec l’installation du photographe Richard Martin – aux puces de Marseille – Marseille

2012
- En octobre, réanimation pendant plus d’un mois à l’hôpital Nord de Marseille pour un Paludisme Neurologique qui me conduit à questionner le sens de la vie – que faisons-nous là à être vivant
- Souffle, Objet chorégraphique, composition de Jean-François Laporte pour un danseur Alassane Soumaré sur l’écriture du cercle, dans les rues de Bamako – Donko Séko – Bamako
- Invitation de deux semaines des chorégraphes Kettly Noël et Taigé Ahmet en avril pour 25 danseurs et musiciens avec restitution à l’Institut Français du Tchad – N’Djamena
- Accompagnement chorégraphique, Perception du Sensible, atelier avec 10 danseurs à Donko Séko en février. Et en mars avril, la traversée du coup d’état au Mali – Bamako

2011
- TCHAKELA : Lagune #, en septembre d’une première invitation à DanseM j’ai émis l’hypothèse d’inventer une résidence dans le lieu pour deux semaines en novembre, et finaliser ainsi TCHAKELA à Marseille. Lagune# je réinterroge les Cahiers de Nijinski avec le passage de ces dix ans d’Afrique. Lagune# pose l’endurance du corps, dans ce cube vide de 3x3, le silence Ces solo(s de dix minutes pour un spectateur – traverse 18 solo[s en trois heures – pendant dix jours - DanseM – Marseille
- Accompagnement chorégraphique, Perception du Sensible, performance[s dans l’espace de rue - pour dix danseurs, avec les Beaux Art de Bamako et Donko Séko - Bamako

2010
- TCHAKELA : ICI, objet cinéplastique et filmique avec les improvisateurs musiciens Jean-François Pauvros et Raymond Boni, le danseur-vidéaste Joris Lachaise, danseur Mohamed Coulibaly. Marseille objectif Danse – Marseille – période du tournage en septembre - anniversaire des 50 ans d’indépendance du Mali – Bamako - Filamana - Kayes –Tombouctou
- Des invitations sont nées d’échanges entre la Cie SB03 et Totem Production l’association du compositeur Jean-François Laporte avec une première performance en 2009 au Mali, puis à Montréal, en 2010 Festival de Madrid, 2011 le Festival MMCQ Théâtre de l’Agora - Montréal et le GMEM à la Cartoucherie – Marseille.
- Mon corps jamais ne s’arrêtera de danser, œuvre sonore-chorégraphique. Ce duo du plateau relève le défi de créer une danse musicale et une musique chorégraphique Jean-François Laporte musicien-compositeur en direct, Jean Tartaroli éclairagiste, Sarah Veillon costumière et moi-même danseuse. Autoportrait(s Solo crée en 2010 (CCF de Bamako) comme partenaire un fauteuil et les mêmes collaborateurs.
- Perception du Sensible, en juillet pour douze danseurs, acteurs, plasticiens avec le metteur en scène Aguibou Dembélé, le photographe Alione Bà au conservatoire de Bamako - Bamako

2009
- Descente nomade, Marseille – Bamako, seule en présence du Combi Volkswagen.
- TCHAKELA : LES MOTS AUSSI PEUVENT MOURIR, objet cinéplastique avec les danseurs Maïmouna Diarra et Mohamed Coulibaly, le musicien Jean-François Laporte l’éclairagiste Jean Tartarroli - Marseille objectif Danse – Marseille
- Invitation de la Galerie Vol de Nuits, et l’Ecole d’Art de Tétouan Maroc : trois propositions avec le photographe Geoffroy Mathieu : La Ville Avance : Mon Héros : photos que j’ai pris du geste du photographe au travail – Gravats : Installation du solo filmé intégrant la première phase des répétitions du danseur Redouan Senhaji - Marocain Le Cube, avec vue sur la mer : Objet Chorégraphique, Solo composé d’un espace réduit dans un cube suspendu, sur une œuvre du compositeur canadien Steve Heimbecker. Marseille objectif Danse à Marseille

2008
- GRANDEUR ET DÉCADANSE DU PETIT COMMERCE. 1er Prix à la SACD en écriture pour la rue
- LANDSCAPE/WALK, résidence itinérante de quatre mois en Afrique est né FRONTIERE(S solo de 2 x 2 mètres, le départ de ces ETUDES les yeux fermés dit Perception du sensible, l’encrage de la Marche - Théâtre du Petit Matin - Marseille

2007
- ÉTAT DES LIEUX – un retour à moi-même - Marseille

2006
- OPUS, 12 Objets Chorégraphiques, je réalise ce projet sur le vieillissement du corps et de l’objet, dans ce Magasin des puces de Marseille – sur le temps de 12 mois, Marche du Passage, Etude dans l’Hall des antiquaires des Puces de Marseille - Où est l’Art ? Comment parlez du vieillissement ? Location d'un local permanent et déroulement OPUS : 12 objets chorégraphiques, et 12 expositions entrecroisées sur la thématique du corps et de l’objet.
- Que puis-je faire pour vous ? Avec la collaboration du compositeur et musicien Jean-François Laporte, rencontre en 2002 à La Fondation Royaumont, celle de l’éclairagiste Jean Tartaroli, et de la costumière Sarah Veillon - Résidence au 3 bis F- Aix-en-Provence,
- Que puis-je faire pour vous ? Théorème II – autre version avec Wu Wei, Jean François Laporte, Alphéa Pouget et Barbara Sarreau – au Rathaus Schöneberg – Berlin

2005
- Théorème - une autre version suite au travail et résidences à Berlin avec Aphéa Pouget, Barbara Sarreau, et Karine Flavigny et Wu Wei - Festival en Musique GMEN – Marseille
- 1/Théorème/2 invitation au Festival d’Uzès et DanseM théâtre des Bernardines - Marseille, 1er objet Chorégraphique
- WMD, interprète et assistante de Dominique et de Françoise Dupuy pour le projet WMD – Théâtre de Chaillot – Paris et tournée en France

2004
- Avant première de Théorème, je rencontre le compositeur-improvisateur chinois Wu Wei durant la session de composition de Voix Nouvelles. Le rapport très organique du musicien à son instrument (le sang : orgue à bouche chinois), sa présence singulière, la puissance du souffle dans le développement de la musique, notamment, lui laissent percevoir la richesse d'une possible collaboration. La Fondation Royaumont m’offre alors une coproduction pour concrétiser ce projet, ainsi que le GMEM à Marseille 2005 : ce sera « Théorème ». À travers un trio de femmes de trois générations différentes et la présence de WU Wei, et de moi-même – dans lequel je confronte les forces de la résistance et de l'abandon. L'abandon comme expérience de la solitude, de la séparation d'avec I'autre ; mais aussi comme délivrance, comme acceptation et respect de soi, au sens où « l'on s'abandonne». Loin de tout psychologisme, je revisite ainsi des états de corps, des sensations de présence particulières, en accordant une très grande importance au vécu des interprètes au cours du processus de création quatuor de trois danseuses générationnel et un musicien compositeur sur une invitation de Susan Buirges pour les dix ans de résidence de sa compagnie à la Fondation de Royaumont – Asnières sur Oise
- Verticale de chair, huit personnes en voyage sur le plateau, Quatre du groupe Astrïd, concert en directe et quatre danseurs. C’est ainsi que le texte des corps au travers de la force du texte sonore, empreinte une résonance spatiale pour le spectateurs -Théâtre du Merlan - Scène Nationale de Marseille
- Chair, avec Alassane Soumaré, la marche simple en devenir - Ballet de Bamako – Bamako - de , partir d’un solo du nom de 1/ théorème/2, et proposer de le transmettre à un musicien, une danseuse et à un acteur en direct - trio musical - Raymond Boni, Laurent Marro et moi-même - Théâtre du Merlan Scène Nationale de Marseille – Marseille
- de, première version - trio musical - Les Informelles - Bernardines – Marseille 2003
- Verticale, 1er Etude de la Marche en Afrique avec Sophie Molina danseuse qui n’est jamais allée en Afrique – le premier acte du solo était de demander à Sophie de marcher sur une carte du Mali au 3 bis F - quel voyage intérieur - Résidence au 3bis F- Lieu d’Arts Contemporains - Festival de Danse à Aix – première marche en Afrique

2002
- Ange, l’absurde de la vie, les anges ne pourraient pas être une réponse de la vie ! Un quintette, sur une composition musicale d'Alexandre Maillard - .Studio du Théâtre du Merlan – Scène nationale de Marseille – Marseille

2001
- Rue du petit chantier, la première approche sur l’Etude de la Marche dans les Lavomatics de la ville de Marseille – cette histoire , ma Laverie était rue du petit chantier, dans le 7ème et dans l’attente du linge, j’y trouvais de la matière. Compositeur, musicien et figure sur le plateau Alexandre Maillard, acteurs qui dansent : Bérengère Michel, Yves Michel, Didier Dabrowski, Laurent Marro - 3bis F- Aix-en-Provence – Aix-en-Provence
- Résidence de deux ans au 3 bis F : Lieu d’Arts Contemporains. Aix-en-Provence

2000
- LAGUNE - 1er prix du jury, au concours chorégraphique de Pontoise œuvre pour quatre personnes et trois boules de pétanque. Le corps féminin, masculin, la tête, et la voix de Nijinski – d’après les cahiers de Nijinski - Festival Mimi – Arles avec Vinciane Gonbrowicz, Frédéric Gehrig, Eric Bernard, Marie Angèle Moreno, le composition de Nicolas Losson.

1998 - 1999
- Pozen, solo sur la radio- activité - ouverture de saison du Théâtre du Merlan – Marseille
- Là-bas, un quintette de musiciens, un acteur et une danseuse – une Procession, une marche entre la gare d’Aix-en-Provence et la première pierre du Pavillon Noire - d’Aix-en-Provence
- Blanc d’Espagne, Solo sur l’attente, solo d’une femme qui regarde les gens passés, la seule possibilité pour elle est l’effacement de son corps avec le blanc d’Espagne. Un solo d’une heure dans un magasin - une création musicale de Bertrand Dorat « pour dedans et dehors Festival de la Nouvelle Danse - Uzès
- Rendez-vous des moineaux, trio entre deux danseurs Fabienne Gounon, Frédéric Gehrig et Laure Flaurentin chanteuse – un rendez-vous absurde entre une chanteuse au premier étage faisant ces gammes et en dessous une table de café… Festival de la Nouvelle Danse - Uzès

1996
- Sounna no onna , d’après l’œuvre, La Femme des Sables de Hiroshi Teshigahara. Un cercle de farine propose au duo le territoire de la danseuse Vinciane Gonbrowicz et du compositeur, musicien Bernard Abeille de convoiter leurs différences, J’y pose déjà la question de la trace, et parallèlement de l'enfermement - Affluents - Compagnie d’Angelin Preljocaj - d’Aix-en-Provence

1995
- Cercle, Cinq danseurs se pourchassent dans une course frénétique pendant 26 minutes. Création musicale de Thierry Basin - Affluents - Compagnie de Maguy Marin-



Projet parallèles, collaborations

2015
- Interprète dans Retour à Berratham d’Angelin Preljocaj– création 2015, pour le Festival d’Avignon Tournée 2015-2017 – Palais des Papes, Avignon, Théâtre de Chaillot, Paris…
- Interprète du projet No visa for this country d’Alix Denambride, création 2014 – Lauréat SACD
nouvelle version dans le In à Aurillac, août 2015
- Accompagnement chorégraphique de Perceval avec Emmanuel Bec auteur et acteur – résidences au BNM – Marseille et diffusion Aurillac, 2015 et 2011 - reprise du travail en 2013 - Marseille.

2014
- Accompagnement chorégraphique de Burn Out Groupe Sansdiscountinu Pascale Bongiovanni. Festival Parrallèle 04 – Marseille 2014
- Assistante et interprète, Stars on Stairs Défis de Jany Jeremy – Lieux Publics - Marseille

2013
- Accompagnement chorégraphique de l’Endroit Chut avec Didier Faure auteur et acteur au PavillonM – en novembre 2013 Marseille
- Schadokx Forever création avec Franck Dimeck - Festival MIMI 2013 et CDN de Besançon. Franck me demande de replonger avec bonheur dans les cahiers de Nijinski.
- Interprète de la Cie Ici Même, Marches les yeux fermés – Théâtre du Merlan – Marseille
- L’acte citoyen que de participer en tant que professionnelle à l’Art du geste pour amateurs dans la méditerranée Virgilio Sieno – Théâtre du Merlan – Marseille

2012
- Les Larmes Rentrées d’après Mars de Fritz Zorn, une autre approche du travail avec l’équipe composée de neuf personnes.

2011
- avec L’Etang de Walser, je collabore à la création du duo sur l’approche du langage singulier du corps venu du Théâtre ou de la danse.

2009 – 2012
- rencontre importante avec le metteur en scène et acteur Laurent de Richemond comme interprète de Mon corps est nul, et les Larmes rentrées.
- Interprète de la Cie Ici Même, Marches les yeux fermés – Théâtre du Merlan – Marseille



Résidences

3bisF, Festival d’Uzes, Théâtre du Merlan, Marseille Objectif Danse, DanseM,, Théâtre des Bernardines, Théâtre de la Minoterie, Théâtre du Gymnase, Scène Nationale de Basse Terre, Guadeloupe, Instituts Français de Bamako Mali et Instituts Français de Ndjamena – Tchad, Beaux Art de Bamako, Marseille à Bamako, une résidence itinérante dans un combi Volkswagen.